Il existe un véritable besoin citoyen de s’exprimer sur l’écologie, sujet aux enjeux larges, certes planétaires mais avant tout nationaux, par la responsabilité « individuelle » de chaque État. Cette demande n’est pas celle d’une élite, elle est celle du peuple, dont l’immense majorité a une conscience écologique aigüe, qu’elle manifeste dans des gestes de tous les jours, anodins en apparence, mais qui sont une véritable écologie pratique. Cependant, l’ensemble des problèmes écologiques ne peut se résoudre au niveau individuel et nécessite aussi qu’un projet collectif soit réfléchi, débattu puis financé et mis en œuvre. La faiblesse des réponses qu’apportent les partis et les hommes politiques traditionnels face aux enjeux de l’écologie, est un véritable problème. L’UMP et le PS font de la communication autour de l’écologie sans qu’un projet d’envergure mais réaliste, pragmatique et surtout financé ne soit jamais mis en œuvre. Une formation comme Europe Ecologie Les Verts capte la parole écologiste, en faisant de l’écologie un projet idéologique mais sans jamais réfléchir à la faisabilité économique et sociale de ses propositions dans le contexte de la mondialisation.
Le libre-échange et la financiarisation contre l’environnement
Le libre-échange absolu avec les pays à bas salaires sans norme environnementale, couplé avec une main mise de la finance sur notre économie, entraîne un système destructeur de l’environnement. Chacun comprendra que des produits qui parcourent des milliers de kilomètres pour être fabriqués ne sont pas écologiques. Chacun comprendra que l’on favorise ainsi des produits jetables alors qu’il faut fabriquer des produits durables. Le court terme et le jetable c’est le déchet, le gaspillage des ressources et la destruction de l’environnement.
La main mise de la finance sur l’économie rend aussi impossible le financement sur le long terme et donc la faisabilité de grands projets utiles comme la transition énergétique.
En cela, le modèle économique actuel soutenu par l’UMP, le PS et EELV est profondément anti-écologique.
La Nation, cadre propice à l’écologie
Avec un protectionnisme intelligent, nous aurons plus de circuits courts, plus de productions au plus près du consommateur, plus de retraitements sur place qui sont bons pour l’économie et pour l’écologie. Nous pourrons aussi réaliser notre transition énergétique en recréant un cycle de prospérité, en nous appuyant sur nos industriels, nos salariés, notre savoir-faire, au lieu de nous ruiner par l’achat de centaines de milliards d’équipements à l’extérieur.
Avec une monnaie nationale, une banque centrale au service du pays et pas uniquement des banques privées, nous aurons des possibilités de financement à long terme et à taux bas d’un grand programme de transition énergétique.
Les citoyens d’une Nation ont une culture et un socle de valeurs communes, disposent des institutions légitimes ; c’est donc à l’échelle d’un pays que des grands choix comme ceux qu’implique l’écologie peuvent être débattus, choisis par une majorité puis mis en œuvre.
Seules des nations fortes et souveraines pourront mettre en place un modèle économique respectueux de l’environnement. Certains enjeux dépassent bien entendu l’échelle d’un pays mais, là encore, les coopérations entre nations sont gages d’efficacité, quand au contraire les accords de « libre échange » mondialistes sont la porte ouverte à toutes les destructions de nos ressources et de notre environnement.
En parcourant la France d’Est en Ouest, du Nord au Sud, Marine Le Pen a d’ores et déjà fait savoir sa réflexion personnelle sur l’écologie aux Français, qu’ils soient agriculteurs, commerçants, chefs d’entreprises, sans emplois. À chaque fois, elle s’est exprimée en faveur des filières courtes, du « fait local », d’un modèle marchand protectionniste et patriote relocalisant les flux économiques, humains et commerciaux, une économie circulaire pour une France qui tourne rond. Elle s’est, de même, placée en tête dans la dénonciation des scandales alimentaires et sanitaires du moment.
La France, parmi les premières puissances de la planète, riche de ses terroirs, de sa faune et de sa flore, deuxième espace maritime au monde, premier producteur agricole en Europe, forte de son cheptel immense en bovins, porcins, volailles, de ressources forestières et céréalières, terre de cultures spécialisées comme la viticulture, ne peut s’affranchir d’un rendez-vous avec l’écologie.
Le Collectif Nouvelle Écologie a pour objectif de proposer des idées fortes, argumentées, réalistes et efficaces dans le domaine de l’écologie.
Son rôle sera également de faire le lien entre écologie et économie de façon transversale. De fait, pour créer notre propre modèle de préservation de l’environnement, il faudra faire comprendre cette transversalité aux Français, car rien ne peut se faire sans la protection de nos frontières, sans la souveraineté monétaire nationale, sans lutter contre la concurrence internationale déloyale destructrice du point de vue social et environnemental. Gardons à l’esprit que, loin d’être dépassé, l’État-Nation doit être au cœur de notre démarche et de notre réflexion, lui seul pouvant garantir la protection de notre environnement.
Pour nous aider dans cette importante entreprise, nous attendons les bénévoles, les enquêteurs, les experts avec une compétence particulière, les militants passionnés, pour se rallier à cette formidable ruche que constitue notre collectif. Nous remercions d’avance les contributeurs pour le travail à venir et leur aide.
Citoyens conscients de l’urgence de changer d’écologie, vous êtes invités à rejoindre le collectif, et à lancer des antennes locales près de chez vous. C’est à vous tous que nous devrons les succès à venir…